Polo

Le jeu de polo est originaire d'Iran. Les tribus iraniennes le jouaient aux temps anciens, et on pouvait assister à des parties jusqu'à la révolution islamique de 1979, moment où le jeu fut associé à la monarchie. Le polo est toujours joué en Iran, mais seulement dans les régions rurales et de manière discrète

 

                                      

 

Match de polo à Safavid, Perse. Poème ilustré Guy u Chawgan, 1546.

                                    

 

Le polo est un sport collectif équestre.

 

Historique

Le polo est un sport équestre qui serait né a Babylone en Mésopotamie vers 2500 avant J-C. Les rois et reines d'Asie et d'Asie Mineure s'y adonnaient avec leur cour.

Les Britanniques fondèrent le premier club de polo à Silchar en 1859, dans l'Himalaya.

Au XIXe siècle, ce sport fut introduit en Amérique par les colons britanniques. Le club de Hurlingham de Londres, en édicte le premier règlement.

La Fédération internationale de polo (FIP), fondée en 1983 et dont le siège se trouve à Beverly Hills en Californie, organise la Coupe du monde dont les matchs attirent chaque année des milliers de spectateurs. Le polo est apparu au programme des Jeux olympiques en 1900, 1908, 1920, 1924 et 1936.

La Fédération internationale de polo a pour président Patrick Guerrand-Hermes depuis novembre 2005.

Déroulement du jeu

Créés pour donner une chance égale à chaque équipe, des handicaps sont attribués aux joueurs sur une échelle allant de -2 à +10. Un handicap de 4 permet de disputer des matchs internationaux. Le handicap d'une équipe est la somme des handicaps de ses membres. Une équipe à 30 de handicap contre une équipe à 40 de handicap commence la rencontre avec 10 buts d'avance.

La Coupe du monde

Ce championnat, organisé par la FIP, a lieu tous les trois ans depuis 1989, la première édition ayant eu lieu en 1987. Le tenant du titre est le Brésil. La prochaine se tiendra au Mexique en 2008.

Voir aussi

Coupe du monde de polo

Fédération internationale de polo

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Liens externes

La Section Polo du groupe Edhec

Polo Black Cup: Championnat Mondial Universitaire de Polo

Varzesh-e Pahlavani

 

Pahlevans s’entraînant à l’exercice dit Kabbadeh zadan dans une zurkhaneh de Shiraz

  

Pahlavans dans une zurkhaneh.

                                      Pahlavans XIXe siècle - XXe siècle

 

Varzesh-e Pahlavani (en persan : ورزش پهلاونى), aussi appelé Varzesh-e Bastani (en persan : ورزش بستانى), traduit par "sport antique" ou "sport traditionnel"; est un sport national iranien qui consiste en une série de techniques de culturisme accompagnées de lutte. De plus, ce sport accorde une grande importance à l'esprit chevaleresque, à la courtoisie et à la bravoure. Le Varzesh-e Pahlavani est normalement pratiqué dans une Zurkhaneh où différents accessoires sont utilisés pour l'entraînement (par ex. Mīl, Kabbadeh, Sang et Takhteh Shena ). Les pratiquants de ce sport sont appelés des Pahlavan (littéralement "athlète").

Le Varzesh-e Pahlavani a été conçu à l'origine comme une sorte d'art martial en Perse antique et a joué un grand rôle dans la résistance des Iraniens contre les envahisseurs au cours de l'histoire. Depuis ses origines, il a acquis les valeurs morales, éthiques, philosophiques et mystiques de la civilisation iranienne. Le Varzesh-e Pahlavani a donc évolué jusqu'à devenir une institution unique ayant incorporé la richesse spirituelle du Soufisme, les rituels traditionnels du Mithraïsme et l'héroïsme du nationalisme iranien.

De nombreux grands lutteurs iraniens (par ex. Takhti) pratiquaient ce sport.

Origines et Histoire

Les iraniens furent une des premières nations du monde a attacher de l'importance à leur santé et à leur force, ils pratiquaient des exercices de culturisme et entrainaient leurs enfants à faire de même.

Hérodote, l'historien grec, a dit:

« Les iraniens développent trois habitudes chez leurs enfants entre 5 et 20 ans: l'équitation, le tir à l'arc et l'exactitude.[1] »

L'éducation physique et spirituelle possède une longue histoire commencant avec les Mèdes jusqu'à l'époque Achéménide.

L'histoire des arts martiaux traditionnels iraniens peut être divisée en 4 périodes majeures. Il existe des trous entre ces périodes pendant lesquelles le Varzesh-e Pahlavani n'est pas mentionné (notamment époque Achéménide et Sassanide. Pendant ces périodes, le statut du sport est incertain, bien qu'on pense que le sport ait continué mais comme un facteur non dominant dans la culture nationale.

L'Iran ayant été envahi de nombreuses fois au cours de son histoire pendant les deux derniers millénaires, les patriotes iraniens, épris d'indépendance et de justice, étaient forcés, pendant ces périodes d'invasions étrangères, de se servir de petites salles construites en sous-sol auxquelles on accède par une petite porte (ces salles deviendraient ensuite les zurkhaneh). Ces salles servaient de salles de réunions aux patriotes, qui pouvaient ainsi se préparer aux différentes techniques de combat qui leur serviraient le jour où ils devraient se battre contre leurs ennemis. Les envahisseurs étrangers ont souvent détruits ces zurkhaneh ("maison de la force, de la chevalerie et de la générosité"), mais les iraniens continuaient à en construire.

Origines mythiques

Les origines mythiques sont basées sur les récits Ferdowsi dans le Shahnameh ("Livre des rois"). Les Pahlavans mythiques de cette époque ce battaient contre les forces du mal. Parfois, le résultat d'une guerre, et éventuellement le destin des pays impliquées dans la guerre, était déterminé par un combat à mains nues, connu sous le nom de Koshti gereftan (lutte). Le pahlavan légendaire de cette époque est Rostam, qui sauvait constamment l'Iran des forces du mal.

Empire Parthe

Le Varzesh-e Pahlavani trouverait ses origines à l'époque de l'Empire Parthe (250 av. J.-C. - 224) pendant laquelle ce sport s'est développé en tant qu'entraînement des guerriers au combat et à leurs devoirs en général. Le mot Pahlavan vient du Parthe. Les chercheurs ont noté des similarités entre les rituels mithraïques et ceux du varzesh-e Pahlavani[2]; même les formes des temples mithraïques et des zurkhaneh présente des similarités. Cependant, peu de traces subsistent de cette époque.

Epoque islamique

Jusqu'à l'arrivée de l'Islam en Iran, le Varzesh-e Pahlavani était purement une forme d'exercice physique. Cependant, avec l'introduction de l'Islam en Iran puis de l'adoption du Chiisme comme religion d'état sous les Safavides quelques siècles plus tard, des dimensions nouvelles ont été ajoutées au Varzesh-e Pahlavani: la philosophie et la spiritualité de l'Islam. Le Soufisme a notamment été le moyen par lequel se sont exprimés ces dimensions nouvelles. On peut là aussi noter des similarités entre certains rituels du Varzesh-e pahlavani et ceux du soufisme.

 

Le varzesh-e Pahlavani a atteint son apogée pendant la dynastie qajare, et plus particulièrement pendant le règne de Nassereddin Shah (1848-1896). À cette période, de nombreuses zurkhaneh ont été construites à Téhéran et ailleurs dans le pays. Le Pahlavan officiel de l'Iran, réminiscence des lutteurs nationaux de la mythologie persane était désigné au cours d'une cérémonie ayant lieu devant le Shah le 21 mars de chaque année, correspondant au nouvel an iranien. À cette occasion, le Shah remettait le Bazou band ("bracelet") au champion de la compétition, héros national iranien pour un an. Les Pahlavans ("lutteurs") les plus célèbres de tous les temps sont apparus à l'époque contemporaine (à partir du XIXe siècle) ; on peut citer Pahlavan-e Bozorg Razaz, Pahlavan Boloorforoush, Pahlavan Toosi and Jahan Pahlavan Takhti.

L'ascension de la dynastie Pahlavi a fait décliner ce sport. Le nouveau Shah d'Iran, Reza Shah, voulait transformer l'Iran en un pays moderne, et voyait donc toute référence aux traditions passées comme un conflit avec ses idéaux occidentaux. Il ne montra alors aucun intérêt dans ce sport, qu'il voyait comme une relique des cérémonies qajares.

Son fils, Mohammad Reza Pahlavi, devenu Shah en 1941, restaura ce qu'il restait de la tradition pahlavani. Le nouveau Shah était lui-même un sportif accompli. C'est pendant son règne que se tinrent les dernières compétitions nationales de lutte servant à désigner le Pahlavan officiel de l'Iran, à qui le Shah remettrait le bazou band. Malheureusement, la tradition pahlavanie fut très touchée quand le Shah nomma Shaban Jafari (qui était considéré comme un "voyou") à la tête de la fédération pahlavani.

C'est dans un effort fait pour briser les liens avec les traditions, populariser ce sport et augmenter le nationalisme iranien que le gouvernement iranien a renommé le sport Varzesh-e Bastani (en persan : ورزش بستانى). Suite à la révolution de 1979, le gouvernement islamique a commencé à regarder le sport d'un mauvais œil, de plus, l'attrait du football et d'autres sports occidentaux pour la jeunesse provoque un déclin dans la pratique de ce sport.

Description

Le Varzesh-e Pahlavani se pratique dans une salle ayant une structure particulière appelée zurkhaneh. Traditionnellement, les exercices se pratiquaient à l'aube et s'achevaient à la fin du lever du soleil. De nos jours, ils se déroulent plutôt le soir, après le coucher du soleil.

La zurkhaneh est généralement une salle construite en sous-sol à laquelle on accède par une petite porte (réminiscence du temps où la zurkhaneh servait de point de rencontre aux patriotes iraniens) ; à l'intérieur se trouve une espèce de puits de forme octogonale d'environ un mètre de profondeur et de 10 à 20 mètres de diamètre dans lequel s'exercent les pahlavans. Près de l'entrée se trouve une plateforme en hauteur (appelée Sardam) sur laquelle se trouve le 'Morshed (signifiant "meneur" ou "coordinateur"), qui dirige les exercices et les rythme à l'aide de chants épiques souvent tirés du Shâh Nâmâ ("le Livre des Rois"), de percussions effectuées avec un tombak. Une cloche (zang) accrochée à son côté permet de marquer le début et la fin des différents exercices.

La séance d'entraînement commence et se finit toujours par une prière (Niāyesh) menée par le morshed. Ces prières font souvent référence à la mentalité spéciale, aux attitudes et aux croyances des pratiquants. Ceux-ci se joignent au Morshed et prient pour la gloire du pays, la santé et la joie de son dirigeant, la respectabilité des pratiquants et des vétérans de la zurkhaneh, la puissance qui leur permette d'aider les plus faibles, la grâce de Dieu afin de rester en dehors du mauvais chemin et enfin l'amélioration de la justice et de la bonne conduite parmi l'humanité. Ils quittent ensuite le puits dans une façon organisée et hiérarchisée.

Les pahlavan ("lutteurs"), ayant remplacé les armes traditionnelles par des instruments liés à leurs exercices pendant les périodes de résistance (cf. ci-dessus), utilisent aujourd'hui les instruments suivants:

  • Sang ("pierre" en persan), instrument de bois servant à remplacer un bouclier.
  • Mīl, une espèce de massue.
  • Kabbadeh, un instrument de métal ayant la forme d'un arc.
  • Takhte, une barre servant à faire des pompes.

Leur utilisation est décrite dans les paragraphes qui suivent.

Exercices particuliers

Le Varzesh-e Pahlavani est très codifié et les exercices pratiqués par les pahlevans suivent un ordre établi, sous la direction du Morshed. Les différents exercices pratiqués dans la zurkhaneh sont décrits dans les paragraphes qui suivent.

Pā zadan (échauffement)

Au début d'une séance d'entraînement et au cours de celle-ci, les pahlevans font des mouvements de pied et de bras, conistant en de petits sauts sur place et des mouvements circulaires des bras. Ces mouvements sont pratiqués à la fois en tant qu'échauffement ou d'étirement en fin de séance ; mais ils ont aussi pour but d'améliorer la force des jambes et des bras, et de rendre meilleure les fonctions cardio-respiratoires.

Sang gereftan (bouclier)

                                         

 

                                                           Sang gereftan

Les Pahlavans, après l'échauffement, commencent l'exercice appelé Sang gereftan. Le Sang consiste en deux pièces de bois dur de forme rectangulaire (ressemblant à un bouclier) pesant entre 20 et 40 kilos (en fonction de l'âge du pratiquant). Chaque pièce de bois mesure 70-80 cm de large pour 100-110 cm de long. Une poignée est fixée au milieu de chaque sang. L'exercice consiste, pour les pahlevans allongés sur le dos et se déplacant de droite à gauche, à lever puis descendre le sang, une main après l'autre. Le sang ne doit jamais toucher le sol. Dans les tournois pour jeunes et adultes, le nombre de mouvements peut atteindre 72 en 7 minutes, les pahlevans les plus forts arrivant à atteindre 115 mouvements. Le but du sang gereftan est de développer les deltoïdes, les pectoraux, les triceps, les trapèzes et les muscles du cou et de l'abdomen.

Cet exercice n'est pas accompagné par les percussions, le Morshed chante alors des poèmes épiques pour encourager les pahlevans.

Shena raftan (pompes)

                                               

 

                                              Mouvements de Shena raftan.

Après les exercices de Sang Gereftan et Pā Zadan, les lutteurs commencent un exercice de pompes. Ils forment alors un cercle dans le puits de la zurkhaneh, dos au mur et jambes bien écartées. Ils se penchent ensuite vers l'avant et font reposer leur poids sur la barre prévue à cette intention. Cette barre mesure entre 50 et 70 cm de long pour 10 cm d'épaisseur et est supportée par deux pieds courts. Les mouvements de descente et de remontée sur les bras sont exercés dans différentes formes et sont accompagnés des percussions et du chant du Morshed.

Le pahlavan le plus vieux commence cet exercice au centre du cercle alors que le meneur du groupe conduit les mouvements de "pompes" du groupe.

Les objectifs de cet exercice sont de renforcer les triceps, les pectoraux, les muscles des épaules et du cou, les quadriceps et les abdominaux.

L'exercice se termine par un autre exercice de Pā Zadan.

Mīl gereftan (Masse)

                                                    

 

                           Pahlavan Mustafa Toosi portant une paire de Mīl (masses).

                                                     

 

                                                          Manipulation des Mīl.

La masse utilisée pour cet exercice est faite de bois et a une poignée d'un côté alors que l'autre côté est alourdi. Le poids de l'instrument peut varier de 2 à 50 kg.

Cet exercice vient à la suite des précédents. À l'origine, il a été pensé pour entraîner les hommes à porter et à manipuler des masses d'armes en temps de guerre. Chaque Pahlevan porte deux masses, une dans chaque main, et pose la partie alourdie sur ses épaules. Au signal du Morshed et en suivant le rythme des percussions, il les fait tourner autour de ces épaules. Les lutteurs les plus habiles font parfois des exercices plus spectaculaires, en agissant comme s'ils jonglaient avec les masses.

Cet exercice est destiné à renforcer les épaules, les triceps, les biceps, les pectoraux et les trapèzes.

Charkh zadan (toupie)

Cet exercice est un mouvement particulier des exercices faits dans la zurkhaneh et consiste à tourner sur soi même à la façon des derviches tourneurs au cours de leur danse appelée Sema.

Au début de cet exercice, les pahlevans se disposent en cercle autour du puits, dos tourné au mur. C'est le plus jeune lutteur qui commence par se mettre au centre du cercle et à tourner, au début doucement, puis de plus en plus vite. Après lui, l'exercice est répété par tous les lutteurs qui viennent se mettre au centre du cercle et font la toupie à leur tour, par ordre d'âge. Le plus vieux pahlevan présent achève l'exercice, qui est continuellement accompagné de chants et du rythme des percussions. À la fin de son tour -qui peut durer jusqu'à 15 minutes sans perte de contrôle ou étourdissment, les lutteurs font face au Morshed, le saluent et laisse la place au suivant.

Pendant qu'ils font la toupie, les pahlevans étendent leurs bras de chaque côté du corps à l'horizontale, à la hauteur des épaules. Chaque lutteur ayant son propre style, la toupie peut être faite uniquement au centre du cercle, ou au contraire se dérouler en différents endroits du cercle formé par les participants.

Les objectifs de cet exercice sont d'améliorer la coordination neuro-musculaire et l'agilité.

Kabbadeh zadan (arc)

                                                      

 

                                                             Kabbadeh zadan

                                                  

 

                                                  Exercice de Kabbadeh Zadan

Le kabbadeh est un instrument en métal ayant la forme d'un arc, pesant entre 7 et 10 kg -parfois jusqu'à 16 kg durant les compétitions- mesurant entre 1 et 1,5 m de long.

Au lieu de la corde est fixée une grosse chaîne, des disques de métal sont parfois accrochés à cette chaîne.

L'exercice consiste à lever l'instrument au dessus de sa tête, l'arc dans la main droite et la chaîne dans la gauche. Le Pahlevan commence par embrasser le kabbadeh puis tend son bras droit, l'avant bras gauche formant alors une ligne horizontale au dessus de sa tête. L'exercice se poursuit ensuite par symétrie, au son des percussions, des chants du Morshed et des tintements de la chaîne en métal.

L'objectif de cet exercice est de renforcer les muscles des épaules, les triceps et biceps, les trapèzes, les obliques

Koshti gereftan (lutte)

Parfois, après le Kabbadeh zadan, les Pahlevans s'entraînent au techniques de "lutte héroïque" antique, qui est la partie la plus fondamentale de l'entraînement dans les zurkhaneh et est un exerice qui remonte à l'antiquité.

Les pahlevans s'opposent deux par deux et utilisent différentes techniques, offensives, défensives ou de contre-attaque. La littérature sportive de l'antiquité décrit plus de 200 techniques et expressions spécifiques[3]. Différents styles existent aujourd'hui en Iran comme les styles traditionnel, kurde, turcoman ou Gilaki.

La lutte a pris une telle importance qu'un combat se tenait devant le Shah le jour de Norouz afin de désigner le champion national. Il était récompensé par un bracelet appelé Bazou band, terme qui désignait le vainqueur du championnat d'Iran sous Mohammed Reza Shah.

Niāyesh (prière)

La séance d'entraînement se finit toujours par une prière (Niāyesh) menée par le morshed. Ces prières font souvent référence à la mentalité spéciale, aux attitudes et aux croyances des pratiquants. Ceux-ci se joignent au morshed et prient pour la gloire du pays, la santé et la joie de son dirigeant, la respectabilité des pratiquants et des vétérans de la zurkhaneh, la puissance qui leur permette d'aider les plus faibles, la grâce de Dieu afin de rester en dehors du mauvais chemin et enfin l'amélioration de la justice et de la bonne conduite parmi l'humanité. Ils quittent ensuite le puits dans une façon hiérarchisée.

Institutions

 

La fédération Internationale des sports de Zurkhaneh, fondée en 2004 et établie depuis à Téhéran a pour but la promotion et le développement des sports de zurkhaneh (Varzesh-e Pahlavani) et de lutte traditionnelle iranienne (Koshti-e Pahlavani) au niveau national et international; ainsi que l'établissement de règles partagées par toutes les fédérations nationales[4].

Pahlevans célèbres

Valeurs morales associées

Traditionnellement, cet art martial promeut des valeurs éthiques et morales et les disciples des différentes écoles se doivent d'observer certains codes de conduite. Ces valeurs sont l'humilité, la générosité, la virtuosité, la charité et la pitié. Le respect de la loi, la bravoure et la sauvegarde des traditions nationales sont aussi des aspects importants des valeurs transmises par ce sport. L'attitude d'un Pahlevan est appelée javānmardi.

La fraternité entre les pahlavans encourage les valeurs d'entraide mutuelle entre membres de cette fraternité, mais aussi, en suivant l'idéal chevaleresque, d'offrir de l'aide à n'importe qui quand elle était nécessaire. En conséquence, les Pahlavan d'une zurkhaneh protégeaient souvent le quartier et éventuellement des villages ou des villes.

Les pahlavans accordent un grand respect à l'endroit où ils pratiquent leur sport (la zurkhaneh), lieu où se trouvent des âmes pures et bonnes.

le Varzesh-e Pahlavani (« sport des héros »), est Le sport traditionnel iranien , un art martial remontant à l’époque parthe ou sassanide. Ce sport consiste en une série de techniques de culturisme accompagnées de lutte. De plus, ce sport accorde une grande importance à l’esprit chevaleresque, à la courtoisie et à la bravoure. Le Varzesh-e Pahlavani est normalement pratiqué dans une Zurkhaneh où différents accessoires sont utilisés pour l’entraînement (par ex. Mīl, Kabbadeh, Sang et Takhteh Shena). Les pratiquants de ce sport sont appelés des Pahlavan (littéralement "athlète").

L’Iran gagne sa première médaille olympique avec la médaille d’argent en lutte obtenue à Helsinki en 1952 par Gholamreza Takhti. Il gagne par la suite une médaille d’or à Melbourne en 1956 puis l’argent de nouveau à Rome. Le pays se distingue régulièrement dans des compétitions internationales en lutte et en haltérophilie. Hossein Reza Zadeh est actuellement (2006) détenteur du record du monde d’haltérophilie dans la catégorie de plus de 105 kg, il est le premier iranien à avoir remporté deux médailles d’or olympiques. Nassim Hassanpour a représenté l’Iran en tir au pistolet à 10m aux jeux Olympiques de Sydney en 2004. Elle était la plus jeune et la seule représentante féminine de la délégation iranienne

Références

  1. Dans L'Enquête
  2. ISH - Traditional Iranian Martial Arts - Timeline
  3. ورزش های زورخانه ای میراث معنوی ایرانیان
  4. http://www.zurkhaneh.com/IZSF.aspx?idmenu=3#ARTICLE_2._-_AIMS

Bibliographie

  • Zoorkhaneh, Iranian Ancient Athletic Exercises, Kazem Kazemaini and Samuel S. Babayan, 1964, Téhéran, Iran
  • Techniques and Moves in Wrestling, Habibullah Bolour, 1975, Meehan Publishing, Téhéran, Iran
  • Stories from History of Pahlavani in Iran, Kazem Kazemaini, 1967, Meehan Publishing, Téhéran, Iran
  • History of Varzesh-e Bastani of Kurdistan, Abass Kamandi, 1983, Téhéran, Iran
  • Pahlavani Character, Mohammad Mehdi et Moazen Jami, 2000, Qatreh Press, Téhéran, Iran
  • History of Ancient Sports and Pahlavani Wrestling in Iran, Mehdi Abbasi, 1980, Téhéran, Iran
  • History of Wrestling in Iran, Vol I, II, III, Mehdi Abbasi, 1995, Téhéran, Iran
  • The Zourkhaneh, Traditional Persian Gymnasium, Professor Christian W. Barnard & Kazem Kazemeini, 1970, Téhéran, Iran
  • Zoor Khane, Ancient Martial Art of Iran, Luijendijk, 2006, Boulder, US

Voir aussi

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Varzesh-e Pahlavani.

Liens internes

Liens externes

 

Natation        

 

La natation est la méthode qui permet aux êtres humains et à certains animaux de se mouvoir dans l'eau sans autre force propulsive que leur propre énergie. La natation regroupe des activités diverses, comme le déplacement à la surface de l'eau et sous l'eau (plongée,natation synchronisée), le plongeon, ou les jeux pratiqués dans l'eau. Elle se pratique en piscine, en eau libre (lac, mer), ou en eau vive (torrent).
 

Histoire

Bien qu'il soit possible que les humains aient su nager dès la période préhistorique (il n'existe pas de preuves archéologiques dans ce domaine), les premiers documents à ce sujet datent approximativement de 2 500 avant l'ère chrétienne et proviennent d'Égypte, de Grèce, d'Assyrie et de Rome. On enseignait la natation aux citoyens romains dès leur enfance : d'un homme peu instruit les Romains disaient : « Il ne sait ni lire ni nager. »

Lutte

                                                  

                                                  Deux lutteurs lors du clinch

La lutte est une discipline sportive et un sport de combat existant depuis des millénaires. Il en existe un très grand nombre de variétés mais on peut en distinguer trois majeures : la lutte libre (LL), la lutte gréco-romaine (GR) et la lutte féminine.

La lutte est un système de combat à mains nues au cours duquel les adversaires se mesurent au corps à corps. L'objectif est de remporter le combat soit en faisant tomber l'adversaire au sol et en maintenant ses deux épaules collées au tapis soit en gagnant aux points. Il existe cependant des règles particulières selon les différents styles.Histoire

La lutte, un des sports les plus anciens de l'humanité

                                               

 

Lutteurs des Offices, copie moderne d'un original romain, par Philippe Magnier

La lutte, au même titre que l'athlétisme, est probablement le sport le plus ancien ayant toujours fait l'objet de compétitions. Elle fut introduite aux Jeux Olympiques de l'Antiquité en 708 av. J.-C., quelque temps après le début de l'histoire écrite des Jeux en 776 av. J.-C. Mais la lutte existait déjà avant les JO de l'Antiquité, en effet on a retrouvé des peintures rupestres datant de 3000 av. J.-C. et représentant des lutteurs des civilisations akkadienne et sumérienne. D'anciens reliefs représentant des lutteurs utilisant la plupart des prises répertoriées dans la lutte moderne ont été laissées par les civilisations de l'Égypte ancienne aux alentours de 2400 av. J.-C.

Dans la Grèce antique, la lutte avait une place majeure dans les légendes et la littérature et les compétitions de lutte étaient l'évènement le plus important lors des jeux de l'Olympe. Les règles de la lutte grecque : l'Orthepale, la lutte debout en grec (Orthos=debout, Pale=lutte), sont simples : il suffit de faire tomber trois fois son adversaire au sol. Par tomber on entend que dès qu'une partie du corps en dehors des pieds touche le sol un point est marqué. Si les deux lutteurs tombent aucun point n'est marqué. Dans la plupart des iconographies grecques on voit deux combattants se tenant les bras le torse paralelle au sol en tentant de prendre l'ascendant sur la prise au corps : cette phase du combat s'appelle l'achrokeirismos.

Le Japon a également une longue tradition de lutte ancienne de près de 2000 ans : le premier combat retrouvé dans les annales japonaises remonte à 23 av. J.-C.

Tir à l'arc

Le tir à l'arc est un sport de précision dans lequel les compétiteurs tentent d'envoyer une flèche au centre d'une cible à l'aide d'un arc.

Cet article traite principalement des différents genres de compétitions pratiqués actuellement en Occident, pour le tir à l'arc zen japonais, voir l'article kyudo, pour la description détaillée de l’arc et des accessoires de l’archer voir l’article arc (arme).

http://www.caenarcherie.com/histoire_du_tir_a_l.htm

Maurice THOMPSON

Histoire du Tir à l’Arc

Le tir à l’arc est un noble art, qui remonte à la nuit des temps.

Ce fut dans l’antiquité une arme de chasse pour la survie humanitaire. Cette méthode de chasse est encore couramment utilisée de nos jours chez les aborigènes d’Afrique et d’Amazonie, ils s’en servent pour chasser le gibier nécessaire à leur subsistance.

Certains chercheurs situent l’apparition de l’arc entre les mains d’un homme, vers la fin de l’ère paléolithique, il y a environ 20 000 ans, voire même  30 000 ans. Des peintures rupestres que les évaluations datent de 10 000 ans avant JC, relevées sur les parois de grottes espagnoles, montrent des chasseurs armés d’un arc. Avant d’inventer l’arc lui-même l’homme lançait à la main, à l’aide de propulseurs, des ‘’ traits ‘’ armés de pointes en silex. Le passage du lancer à main nue au lancer à l’aide d’une arme se fit très lentement, il se fit peut-être, grâce à l’œil vigilant de l’homme observant la puissance d’un jeune arbre tendu par le vent ; on put constater ainsi qu’un homme faible disposant d’une arme plus longue pouvait lancer plus loin. Une fois cette leçon apprise, l’esprit inventif de l’homme a dû être hanté par l’élasticité du jeune arbre plié revenant à la position verticale. L’utilisation de la puissance de l’arbrisseau tendu tortura l’esprit humain jusqu’au jour ou il l’arracha de terre ; il détermina alors un point central, façonna des branches latérales grossièrement égales, dota ce bois tendu d’une sorte de corde nouée aux deux extrémités de manière à pouvoir le tendre.

L’homme admira donc cet arc entre ses mains.

La découverte de l’arc marqua un énorme progrès pour l’homme. Quand il sut maîtriser habilement la lente énergie de ses muscles pour la libérer de manière soudaine et efficace, il fut alors capable de chasser le gibier avec succès et, avec une relative sécurité, il put combattre ses ennemis à distance. Il est certain que le javelot fut antérieur à l’arc et que des os ou des pierres aiguisées en ornaient la pointe, mais la découverte de l’arc et des flèches avantagèrent définitivement l’archer. Non seulement il put attaquer l’adversaire retranché derrière une rangée de javelots, mais il était capable de se munir de plus de flèches que l’ennemi, de javelots.

Au moment où les premiers archers tirèrent leurs premières flèches, ils inventèrent une arme qui restera incontestée pendant des dizaines de milliers d’années.

Environ 3 000 ans avant JC, ce fut un instrument utilisé à des fins belliqueuses (armes de guerre redoutée, silencieuse et rapide ). Il y a lieu de rappeler les principales guerres suivantes : Crécy en 1346, Poitiers en 1356, Azincourt en 1415 ( ils étaient plus de 10 000 archers dans cette dernière bataille ).

Les premiers arcs étaient certainement construits en bois, en effet n’ayant pas résisté à l’épreuve du temps, il ne nous reste aujourd’hui que les pointes des flèches, en silex. Il a été retrouvé, dans les tombes d’Egyptiens, des arcs en bois de différentes qualités : bouleau, merisier, frêne, acacia, courts de section ronde et de faible puissance. En Orient, ils furent en bambou ou en mûrier. Les arcs recourbés utilisés par les Turcs, en bois laminé et en corne, représentaient une évolution technologique, dont le principe est toujours exploité de nos jours.

A cause du climat, les combattants étaient peu vêtus, donc très vulnérables, les flèches malgré leur faible puissance, devenaient redoutables.

Pendant plusieurs siècles, les Anglais se sont servis du ‘’ Long Bow ‘’, un arc droit de type très simple, avec lequel s’exerçaient encore il y a peu de temps tous les hommes de la famille royale.

Les Archers les plus habiles furent les Mongols, qui avec leurs arcs courts, sur leurs chevaux au galop, réussissaient à tirer leurs flèches avec une extrême précision. Ils fabriquaient leurs arcs, il y a 2 000 ans, à double courbure, dont les branches étaient composées d’une âme de bois centrale enserrée par deux lames de nerfs et de deux cornes de chèvre ou d’antilope, finement travaillées et souvent ornées.

Les Peaux-Rouges, avec leurs arcs en bois de faible niveau technique, faisaient également preuve d’une adresse exemplaire, principalement lors de la lutte contre la conquête de l’Ouest et de la chasse à leur principale denrée alimentaire : le Bison.

Depuis son apparition, le tir à l’arc n’a cessé de se pratiquer et de se perfectionner pour atteindre la haute technicité qui le caractérise aujourd’hui. Après être devenu, un engin de survie et de guerre redoutable, l’Arc est devenu un sport.

Escrime

L'escrime est un sport de combat européen, l'équivalent occidental des arts martiaux orientaux. Il s'agit de l'art de toucher un adversaire avec la pointe ou le tranchant d'une arme blanche sur les parties valables sans être touché. On utilise trois types d'armes : l'épée, le sabre et le fleuret.

Origines de l'escrime : les temps anciens

Antiquité

Ce sont les Grecs anciens qui, les premiers, proclament que le soldat n'est pas celui qui possède une arme mais qui sait manier cette arme. Dans les sociétés antérieures à la Grèce antique (Égypte ancienne, Sumer, Hittites…), il n'y a pas de trace d'un apprentissage de l'épée assez développé pour mettre en évidence l'existence de maîtres d'armes professionnels et d'académies d'armes (selon le terme moderne). On ne peut donc pas considérer que le fait d'utiliser une arme blanche sur un champ de bataille soit suffisante pour permettre l'élaboration de la technique et du corpus de valeurs nécessaires à l'apparition de l'escrime en tant que discipline à part entière.

 Hoplite grec et sa panoplie de combat : le xiphos est accroché à son flanc gauche

Pendant le Siècle de Périclès et jusqu'à la période hellénistique se répandent dans le monde grec des maîtres d'armes de métier qui font le plus souvent partie du personnel chargé de l'éducation des enfants des citoyens (tout comme le pédagogue, le musicien et le gymnaste). La différence du "maître d'armes" grec (dit "hoplomacheute") avec les autres instructeurs est qu'il n'est pas esclave mais homme libre qui monnaye ses services. Ce qui rend son savoir uniquement accessible aux familles aristocratiques ou aisées. L'un des exemples les plus connus de ce genre eut lieu à la cour de Syracuse, où les tyrans de la ville, Denys l'Ancien et Denys le Jeune, avaient leur maître d'armes personnel qui les entraînait autant que faire se peut dans les appartements du palais.

"L'escrime" grecque se résume à peu de choses, en fait : on utilise un glaive en bronze nommé xiphos, qui ressemble plus à un long poignard qu'à une épée au sens où nous l'entendons aujourd'hui. C'est une arme essentiellement d'estoc. Elle n'est utilisée que rarement, dans les combats au corps à corps : le guerrier grec (dit "hoplite") préfère de loin se servir d'une lance (dit to hoplon, en grec, qui signifie aussi "l'arme" sans précision). L'hoplite se bat d'abord avec sa lance (également à usage de javelot), puis, si celle-ci est brisée ou que l'ennemi se rapproche lors d'un combat singulier ou dans une mêlée au cœur de la bataille, il jette sa lance à terre et dégaine son glaive pour se débarrasser de son adversaire au plus vite. Le glaive est donc beaucoup plus un poignard ou un coutelas ayant pour but de se débarrasser de l'ennemi ou de l'achever rapidement.

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